Jacques Vapillon ®
Chose promise, chose due ! Le skipper niçois nous avait prévenus : « je mettrai toute son énergie pour faire la plus belle des arrivées » dans les eaux de la baie des Anges. « Une arrivée à la maison, ça se fête comme il se doit ! » Depuis hier, il a des ailes, et il tient toutes ses promesses ! Sa remontée en flèche dans le classement en approche du cap Corse vaut comme la plus belle, et la plus efficace, des déclarations.
La bonne inspiration bretonne
Pour autant, ses concurrents, qui ont tous déjà montré leur valeur en prenant déjà tour à tour les commandes de la flotte, n'ont certainement pas dit leur dernier mot. Honneurs aux premiers d'abord et aux actuels locataires du fauteuil de leader. Toujours aux commandes, Michel Desjoyeaux et les siens ne baissent évidemment pas la garde. Ils surveillent les attaques qui fusent de toutes parts et de tous les côtés. Après s'être propulsé en tête sur une option ouest au large de la Sardaigne, l'équipage, à forte dominante bretonne, du bateau vainqueur du Vendée Globe a prouvé combien - même en Méditerranée - il ne manquait ni de conviction, ni d'inspiration.
Attaque niçoise et résistance méditerranéenne
À bord de Foncia, les yeux se braquent donc désormais sur la gauche : vers le concurrent le plus proche. Porté par la ferme intention de faire des étincelles dans les eaux de son berceau, Paprec-Virbac 2 est en effet passé en mode attaque et ne manque pas de réussite. Mais, Michel Desjoyeaux et son équipage ne doivent pas moins lâcher des yeux la droite du plan d'eau, et se méfier comme de la peste des deux bateaux positionnés dans leur est. Avec des vitesses de 12-13 nœuds, Groupe Bel et 1876 peuvent encore miser sur les variations du vent aux abords du cap Corse pour venir modifier le classement. Au contact et à vue, les équipages de Kito de Pavant et Guillermo Altadill naviguent déjà comme s'ils régataient dans la baie des Anges. Moins d'un mille le sépare ce matin. En duel, ils ont toutes les bonnes raisons pour ne surtout rien céder, et surtout tout donner.
Tout comme les hommes de Veolia Environnement et DCNS qui ont désormais rejoint la mer Tyrrhénienne. Ils se battent dans des vents instables pour refaire une partie de leur retard avant le clap de fin de cette étape décidément pleine de rebondissements.
On l'a compris, tous les coups tactiques sur fond de grandes réflexions stratégiques sont plus que jamais permis alors que la ligne d'arrivée de cette étape de 1380 milles se rapproche des étraves. Au large de l'île de beauté, la course redouble d'intensité. Ames sensibles et cœurs cardiaques s'abstenir, le suspense est à son comble !
Il y a 962 jours
Ven 4 Sept : Foncia prend la poudre d'escampette
La valse des leaders continue en tête de la première étape de l'Istanbul Europa Race, accordant aujourd'hui l'ouverture du bal à Michel Desjoyeaux et ses hommes. L'équipage de Foncia a en effet profité de son entrée en Mer Tyrrhénienne pour opérer un décalage dans l'Ouest et contourner ainsi une petite bulle sans vent se présentant devant les étraves de la flotte. Si ce parti pris s'avère, pour l'heure, particulièrement inspiré, à 300 milles de l'arrivée dans la célèbre Baie des Anges, il faut encore se garder de tirer toute conclusion hâtive. Derrière trois bateaux peuvent encore prétendre l'emporter et aucun ne lâchera... Que la conclusion promet d'être belle !
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Il y a 963 jours
Ven 4 Sept : Les honneurs des eaux italiennes aux Espagnols
À l'aube du 6è jour de course, les quatre premiers concurrents de l'Istanbul Europa Race ont laissé la Sicile dans les sillages. Entre la botte Italienne et la Sardaigne, dans les premières longueurs de la mer Tyrrhénienne, les Espagnols de 1876 confirment leur leadership et creusent des écarts plus significatifs. Forts d'une vitesse de 14-15 nœuds, Guillermo Altadill et les siens affichent désormais près de 30 milles d'avance sur Foncia, un crédit de 50 milles sur Groupe Bel, et de près de 65 milles sur Paprec-Virbac. Derrière, le long des côtes sud de la Sicile, les équipages de Veolia Environnement et DCNS se débattent toujours dans petits airs capricieux. Une nouvelle hiérarchie se dessine. Contexte méditerranéen oblige, elle s'analyse avec prudence. Et ce d'autant plus, que les uns et les autres empruntent de nouveau des routes très divergentes à 350 milles de l'arrivée…
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Il y a 964 jours
Jeu 3 Sept : La main passe en Espagne
A regarder les positions des six équipages de l'Istanbul Europa Race sur une carte, force est de constater qu'en matière de course au large en général et qu'en Méditerranée en particulier, le champ des possibles est extrêmement vaste. Ainsi en ce cinquième jour de course, l'heure est aux premières réponses attendues après le contournement de la bulle anticyclonique.
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