Europa Race

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Veolia Environnement face à la barrièremercredi 2 septembre 2009

Joint à la vacation officielle, le navigateur de Veolia Environnement, Jean-Luc Nélias, souligne la complexité de la situation météo à laquelle sont confrontés les équipages de l'Istanbul Europa Race : un beau marais barométrique qui barre la route vers la Sicile et loge tout le monde à même enseigne du manque de vent.

Jacques Vapillon ®

« Même si nous avons réduit l'écart à 50 milles ces dernières heures, nous avons le même marais barométrique, une grande barrière qui s'étale de la Sicile à la Libye, à traverser que les autres. Nous devons subir et faire avec les mêmes petits airs et je ne crois pas que nous soyons encore sortis d'affaire. D'autant que nous accusons encore le coup de notre progression assez calamiteuse depuis deux jours. Après la dernière nuit assez paisible, nous revoilà donc repartis à la chasse à la risée. Il n'y a pas grand chose d'autre à faire, mais pas question pour autant de baisser les bras : nous avons bien l'intention de nous en sortir coûte que coûte... On peut encore mettre deux jours pour rejoindre la pointe de la Sicile et toucher de l'air. DCNS est un peu revenu sur nous, on le voit à la jumelle. Peut-être qu'il a eu un peu moins de malchance que nous. Depuis le départ, on constate que les bateaux sont somme toute assez proches en termes de vitesse. Pour faire la différence, il faut donc faire le moins d'erreurs. J'en ai déjà fait une belle au passage du Péloponnèse et l'objectif principal du bord est bien d'essayer d'en effacer l'ardoise... »

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Au coude à coude, avec l'équipage de 1876, Michel Desjoyeaux et les siens ne lâchent rien et poursuivent vaille que vaille leur progression, dans des tout petits airs, vers les côtes sud de la Sicile. A ses yeux, cette étape longue promet de connaître encore de nombreux rebondissements dans les classements…

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Mer 2 Sept : 1876 parle l'européen !

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Mer 2 Sept : Grande Bleue et petits airs

Sur une trajectoire au plus proche de la route directe et dans des tout petits airs, Groupe Bel (Kito de Pavant) a creusé un peu l'écart lors de cette dernière nuit. À l'aube du 4è jour de course sur la première étape entre Istanbul et Nice, il compte désormais 30 milles d'avance sur 1876 (Guillermo Altadill) et Foncia (Michel Desjoyeaux). Ces deux-là progressent au contact et à vue au beau milieu de la mer Ionienne : moins de 2 milles les séparent à l'heure où tous les bateaux sont gris ! À l'arrière les affaires reprennent un peu pour Veolia Environnement (Roland Jourdain) et DCNS (Marc Thiercelin), qui reprennent du terrain. Ils ont déjà réduit d'environ de moitié leur retard chiffré à plus de 130 milles, il y a douze heures à peine…