Jacques Vapillon ®
4 100 milles autour de l'Europe et un challenge d'Ouest en Est, du Nord au Sud, entre Bosphore et Solent, entre Méditerranée, Atlantique, Manche et Mer du Nord, le parcours imaginé par Olay Nautic, organisateur de l'Europa Race, a de quoi séduire les puristes. Déjà directeur de course en 2009, Jean Maurel reprend les rênes d'une épreuve dont la légitimité n'est plus à démontrer : "L'Imoca est la seule classe qui soit réellement internationale. Il était alors légitime de lui proposer un tour de l'Europe. L'ensemble du parcours est très technique et entre ces quatre mers, il peut se passer plein de choses". Entre courses au large et runs de vitesse disputés à l'occasion de chacune des escales, l'Europa Race version 2011 renoue avec une première formule couronnée de succès. Avec deux premières étapes d'un format de 1 500 milles entre Istanbul et Barcelone, puis entre l'Espagne et Brest, elle proposera une entrée en matière copieuse, exigeante et fidèle aux attentes de la Classe Imoca. Plus courts mais non moins piégeux, les deux derniers chapitres, entre Hambourg et l'Angleterre auront la charge de désigner l'équipage vainqueur, celui qui succèdera à Michel Desjoyeaux, lauréat de la première édition. Célébrée dans le cadre de la semaine de Cowes, l'arrivée sonnera comme l'avènement d'un grand rendez-vous.
Le développement durable au cœur de la course
Placée sous le haut patronage de la Commission Européenne, la deuxième édition de l'Europa Race aura à cœur d'assurer la promotion des écotechnologies liées à l'éolien, au solaire, à l'hydrolien... qui permettent d'atténuer les répercussions sur le changement climatique. L'épreuve permettra ainsi de rassembler tous les acteurs sensibles à la sauvegarde de la planète : l'Europe, les personnalités politiques, les skippers, les villes étapes au rang desquelles Hambourg aura une portée symbolique forte en sa qualité de Capitale verte de l'Europe en 2011. Une charte écologique signée par tous les skippers, les teams et leurs partenaires favorisera les actions et les comportements responsables lors de l'évènement et à terme dans la conception des bateaux.
D'Istanbul à Cowes, l'Europa Race 2011 s'apprête à écrire une histoire de marins, de sport, d'échanges, de découvertes et de citoyenneté... Une épreuve de son temps qui réunira les meilleurs marins au monde.
Il y a 936 jours
Jeu 1 Oct : Chers amis, recevez mon plus grand merci
C'est fini. Nous sommes (presque) tous repartis de Brest, par la terre, par les airs ou, naturellement, par la mer car les bateaux ne rentrent jamais seuls. J'ai un pincement au cœur – je ne suis peut-être pas unique dans ce cas – à l'idée que la première édition de l'Istanbul Europa Race est vraiment terminée, c'était tellement passionnant que le plaisir aurait pu se prolonger, comme cet été merveilleux qui déborde sur l'automne.
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Il y a 941 jours
Sam 26 Sept : Michel Desjoyeaux et Foncia sacrés en Rade de Brest
Le rideau est tombé sur l'Istanbul Europa Race aujourd'hui en rade de Brest. En guise de bouquet final, ce sont des runs de vitesse hauts en couleurs et en sensations qui ont clôt la première édition d'une épreuve saluée par l'ensemble des marins comme une très belle réussite. Sur leur lancée et manifestement décidés à régner sans partage, Michel Desjoyeaux et ses équipiers ont tiré leur révérence sur une nouvelle victoire sur le Trophée de Brest. Au cumul des quatre épreuves d'exhibition disputées entre Istanbul, Nice, Barcelone et la cité du Ponant, Foncia et Groupe Bel sont à égalité parfaite et se partagent la première place.
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Il y a 943 jours
Jeu 24 Sept : C'était poétique, historique, sauvage et beau…
Michel Desjoyeaux n'était jamais allé à Istanbul. Il en est revenu, en vainqueur, comme (presque) toujours depuis qu'il navigue en compétition. Mais au vrai, il n'en est pas encore revenu, de la magie du Bosphore. Il se souviendra de ces milliers de curieux turcs, postés des deux côtés du détroit, pour apercevoir les formules 1 des mers, riant de la vache qui s'esclaffe sur la grand voile de Kito De Pavant.
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