Jacques Vapillon ®
Michel Desjoyeaux, que vous inspire cette victoire ?
« Beaucoup de joie. Nous nous sommes battus dans chaque étape, mais on s'est aussi bien marré. J'espère que nous donnons tort à ceux qui ne sont pas venus. »
Où s'est jouée cette victoire ?
« En mer d'Alboran. Nous étions bord à bord avec Groupe Bel qui était passé devant à un moment donné et puis on a réussi à démarrer dans le petit temps : on a décollé. Cela s'est joué aussi dans notre navigation qui a été bonne. En solitaire sur de tels engins, on navigue souvent mal parce qu'il n'est pas possible d'en exploiter seul le potentiel. Entre la prise de décision et l'achèvement de la manœuvre, il se passe du temps. En équipage, c'est instantané. Nous avons installé un système de quarts ces trois ou quatre derniers jours parce que les conditions le permettaient, mais auparavant nous étions tous très concentrés. C'est une très belle expérience et Jérémie Beyou s'est régalé. Dans la Transat Jacques Vabre, nous serons deux et on naviguera moins bien qu'à cinq. »
Que retenez-vous de cette course d'un mois ?
« Dans l'ordre, une régate dans le Bosphore qui devra compter la prochaine fois. D'ailleurs je sais que Cumali Varer nous prépare des nouveautés pour la prochaine fois. Ensuite la Méditerranée qui est un grand bazar pour la voile. En Mer Egée, il y a des sites qui donnent envie d'y retourner en croisière. Puis il y a eu la Sardaigne, les Bouches de Bonifacio bien ventilées, le Cap Corse que nous avons longé et puis Gilbraltar... C'était le top. Bon, Wolf Rock ne nous a pas donné envie d'y retourner en vacances ! »
Et la formule de cette Istanbul Europa Race ?
« En fait cette course en équipages et par étapes correspondait à une demande de la classe Imoca : c'est une bonne formule. Je me répète, j'espère que nous donnons tort à ceux qui ne sont pas venus. »
Temps de course de Foncia : 7 jours 15 heures 50 minutes et 56 secondes à la vitesse moyenne de 8,99 nœuds.
Il y a 946 jours
Lun 21 Sept : Michel Desjoyeaux attendu en grand vainqueur à Brest
Sauf retournement de dernière minute, rien ne devrait pouvoir arrêter Michel Desjoyeaux et son équipage sur les chemins de la victoire finale et totale à l'issue de l'Istanbul Europa Race. Solidement accroché en tête depuis le passage de Wolf Rock au petit matin, Foncia progresse désormais en approche de la mer d'Iroise. Il peut compter sur son avance de près de 40 milles sur Veolia Environnement (Roland Jourdain) pour déjouer les forts courants et ne pas laisser s'envoler les honneurs de la troisième et dernière étape entre Barcelone et Brest. A 60 milles de la ligne, Il est attendu à partir de 20h30 en rade de Brest pour savourer une grande victoire en équipage à l'issue de l'Istanbul Europa Race qui a offert à tous d'inoubliables moments de mer d'une intensité de tous les instants…
Lire la suite...
Il y a 946 jours
Lun 21 Sept : A 150 milles du verdict brestois
Alors que les quatre premiers concurrents de la dernière étape de l'Istanbul Europa Race ont laissé la porte de la pointe Bretagne dans leur sillage dans la nuit, les voici qui abordent le phare de Wolf Rock à grands renforts de virements de bord. Dans un flux d'ouest nord-ouest, soufflant cinq à dix nœuds, Michel Desjoyeaux et ses hommes tiennent toujours la dragée haute à l'équipage de Roland Jourdain. Avec presque 20 milles d'avance sur Veolia Environnement, Foncia consolide doucement mais sûrement son leadership aux abords de la Cornouaille Anglaise. L'épilogue de cet acte joué entre Barcelone et Brest devrait être connu dans quelques heures, mais à moins de 150 milles de l'arrivée dans la cité du Ponant, entre grandes marées et négociation de dorsale, le suspense devrait s'entretenir jusqu'au bout…
Lire la suite...
Il y a 947 jours
Dim 20 Sept : Regroupement en approche de la porte de Bretagne
La tête de flotte de l'Istanbul Europa Race poursuit sa route vers la porte de Bretagne, passage obligé avant d'incurver les étraves en direction du phare de Wolf Rock et la pointe sud-ouest de l'Angleterre. Après six jours de mer, le niveau d'intensité de la course ne connaît toujours pas de baisse de régime, bien au contraire. Ce dimanche reste en effet placé sous le signe de l'incertitude météorologique, notamment pour les quatre premiers qui progressent dans le golfe de Gascogne sous l'influence d'un anticyclone qui défie toutes les prévisions. Sans compter qu'il leur faudra bientôt s'aventurer du côté des eaux britanniques, là où - forts coefficients de marée obligent - il faudra aussi composer, à l'aller comme au retour, avec des courants survoltés et les renverses. Une autre paire de Manche en somme après le passage de la marque au large de la Bretagne, où les premiers sont attendus dans la soirée…
Lire la suite...